mix carte postale sonore Massy

... émission sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 - les 1er et 3e vendredis du mois, de 16 h 30 à 18 h 00...

mercredi 25 février 2009

Reaction manifeste!



Nous avons reçus ce message sur notre boite mail ARfm et il nous a semblé pertinent de le partager .

Donc voici:

"J'ai reçu cette lettre avant qu'elle ne soit publiée et ai répondu à l'expéditeur que même si le contenu pouvait être GENIAL et le sujet d'un grand intérêt, le fait que sur les 9 intellectuels signataires aucun ne soit une femme, m'empêchait, peut-être bêtement, de lire ce texte...
Lutter poétiquement contre l'archaïsme patriarcal et patri-linéaire..."

Alors si vous-même souhaitez réagir au manifeste des 9 intellectels Antillais (ci-dessous) et/ou à cette réaction spontanée que vous venez de lire bien évidemment il y a la possibilité de laisser des commentaires sur ce blog mais aussi sur notre boite mail ar.fm@voila.fr

L'équipe ARfm

mardi 24 février 2009

Manifeste des 9 intellectuels antillais



Neuf intellectuels antillais, Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Gérard Delver, Edouard Glissant, Guillaume Pigeard de Gurbert, Olivier Portecop, Olivier Pulvar, Jean-Claude William ont rédigé ce "Manifeste pour les 'produits' de haute nécessité".

C'est en solidarité pleine et sans réserve aucune que nous saluons le profond mouvement social qui s'est installé en Guadeloupe, puis en Martinique, et qui tend à se répandre à la Guyane et à la Réunion. Aucune de nos revendications n'est illégitime. Aucune n'est irrationnelle en soi, et surtout pas plus démesurée que les rouages du système auquel elle se confronte. Aucune ne saurait donc être négligée dans ce qu'elle représente, ni dans ce qu'elle implique en relation avec l'ensemble des autres revendications. Car la force de ce mouvement est d'avoir su organiser sur une même base ce qui jusqu'alors s'était vu disjoint, voire isolé dans la cécité catégorielle –– à savoir les luttes jusqu'alors inaudibles dans les administrations, les hôpitaux, les établissements scolaires, les entreprises, les collectivités territoriales, tout le monde associatif, toutes les professions artisanales ou libérales...
Mais le plus important est que la dynamique du Lyannaj – qui est d'allier et de rallier, de lier relier et relayer tout ce qui se trouvait désolidarisé – est que la souffrance réelle du plus grand nombre (confrontée à un délire de concentrations économiques, d'ententes et de profits) rejoint des aspirations diffuses, encore inexprimables mais bien réelles, chez les jeunes, les grandes personnes, oubliés, invisibles et autres souffrants indéchiffrables de nos sociétés. La plupart de ceux qui y défilent en masse découvrent (ou recommencent à se souvenir) que l'on peut saisir l'impossible au collet, ou enlever le trône de notre renoncement à la fatalité.
GRÈVE LÉGITIME
Cette grève est donc plus que légitime, et plus que bienfaisante, et ceux qui défaillent, temporisent, tergiversent, faillissent à lui porter des réponses décentes, se rapetissent et se condamnent.Dès lors, derrière le prosaïque du "pouvoir d'achat" ou du "panier de la ménagère", se profile l'essentiel qui nous manque et qui donne du sens à l'existence, à savoir : le poétique. Toute vie humaine un peu équilibrée s'articule entre, d'un côté, les nécessités immédiates du boire-survivre-manger (en clair : le prosaïque) ; et, de l'autre, l'aspiration à un épanouissement de soi, là où la nourriture est de dignité, d'honneur, de musique, de chants, de sports, de danses, de lectures, de philosophie, de spiritualité, d'amour, de temps libre affecté à l'accomplissement du grand désir intime (en clair : le poétique). Comme le propose Edgar Morin, le vivre-pour-vivre, tout comme le vivre-pour-soi n'ouvrent à aucune plénitude sans le donner-à-vivre à ce que nous aimons, à ceux que nous aimons, aux impossibles et aux dépassements auxquels nous aspirons.
La "hausse des prix" ou "la vie chère" ne sont pas de petits diables-ziguidi qui surgissent devant nous en cruauté spontanée, ou de la seule cuisse de quelques purs békés. Ce sont les résultantes d'une dentition de système où règne le dogme du libéralisme économique. Ce dernier s'est emparé de la planète, il pèse sur la totalité des peuples, et il préside dans tous les imaginaires – non à une épuration ethnique, mais bien à une sorte "d'épuration éthique 1" (entendre : désenchantement, désacralisation, désymbolisation, déconstruction même) de tout le fait humain. Ce système a confiné nos existences dans des individuations égoïstes qui vous suppriment tout horizon et vous condamnent à deux misères profondes : être "consommateur" ou bien être "producteur". Le consommateur ne travaillant que pour consommer ce que produit sa force de travail devenue marchandise ; et le producteur réduisant sa production à l'unique perspective de profits sans limites pour des consommations fantasmées sans limites. L'ensemble ouvre à cette socialisation anti-sociale, dont parlait André Gorz, et où l'économique devient ainsi sa propre finalité et déserte tout le reste. Alors, quand le "prosaïque" n'ouvre pas aux élévations du " poétique ", quand il devient sa propre finalité et se consume ainsi, nous avons tendance à croire que les aspirations de notre vie, et son besoin de sens, peuvent se loger dans ces codes-barres que sont "le pouvoir d'achat" ou "le panier de la ménagère". Et pire : nous finissons par penser que la gestion vertueuse des misères les plus intolérables relève d'une politique humaine ou progressiste. Il est donc urgent d'escorter les "produits de premières nécessités", d'une autre catégorie de denrées ou de facteurs qui relèveraient résolument d'une "haute nécessité".Par cette idée de "haute nécessité", nous appelons à prendre conscience du poétique déjà en œuvre dans un mouvement qui, au-delà du pouvoir d'achat, relève d'une exigence existentielle réelle, d'un appel très profond au plus noble de la vie.
Alors que mettre dans ces "produits" de haute nécessité ?
C'est tout ce qui constitue le cœur de notre souffrant désir de faire peuple et nation, d'entrer en dignité sur la grand-scène du monde, et qui ne se trouve pas aujourd'hui au centre des négociations en Martinique et en Guadeloupe, et bientôt sans doute en Guyane et à la Réunion.


La suite ici :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/16/neuf-intellectuels-antillais-contre-les-archaismes-coloniaux_1156114_823448.html

dimanche 15 février 2009

Emission du 20 février

Rendez vous vendredi 20 février à 16h30 jusqu'à 18h00 pour une nouvelle émission ARfm!

Au menu:

Sortir des clichés et défaire tous ces baillons !

Et c'est par la musique cette fois encore que l'on "fait le mur"!

On passe ce tee time prolongé en compagnie de Didier Davoust pour ses "Chroniques d'Aubervilliers et d'Ailleurs " . Il reçoit ce vendredi Hamid le Rasta, musicien et Albertivillarien, à l'harmonica il nous fait découvrir son Blues du RMI...

Didier et Hamid passerons ensuite leurs micros au groupe de rap L'Arsenal, trois jeunes gens d'une vingtaine d'années qui vont venir se présenter et nous faire écouter leurs compositions! Prêtez vos oreilles et écoutez bien le timbre de leurs voix, leurs textes aussi...

C'est donc Micro ouvert à L'Arsenal et leurs potos de 93 Cartel, Bracage cérébral, " La Famille" comme ils disent si bien!
Ils ont construit "tout seul" comme des grands le déroulement de leur programmation et attendent déjà avec impatience des retours sur cette très prochaine diffusion.

Mais que serait ce voyage musical "intergénérationnel" sans la présence lumineuse de DJ Namock, de la génération des "grands frères " du Hip-Hop Albertivillarien, il a collaboré avec beaucoup de groupes de rap connus (à voir son Myspace...) et chaperonne en quelque sorte ce bal du " Micro Freestyle" par ses instrus, donc Tonton Dj Namock aux platines!
Il a également collaboré à la création des nouveaux génériques d'Aubervilliers radio et c'est pas rien s'il vous plait! DJ Namock un peu comme un emblème pour ARfm version 2009 !

Nous vous souhaitons une belle écoute et des oreilles bien propres!

L'équipe ARfm.

vendredi 13 février 2009

Auber sans complexe dans le haut niveau!



La section escalade du CMA escalade n'a pas démérité Dimanche au tournoi "Jeunes" organisé par l'ACB au Gymnase Stéphane MAKOWSKI à Bobigny
Nos jeunes escaladeurs ont gravis 4 podiums
Zakaria BENAMGHAR : Minime 1ère placeCassandre DELSOL : Minime 2e placeLéa D'ANTONIO Benjamine 3e placeOussama BENAMGHAR ; Benjamin 2e place

Bravo à ceux qui yont cru jusqu'au bout !!!

Tous les membres du club présents ont passé une bien belle journée !!!



Retrouvez toute l'activité du club sur :

http://la-tribu-escalade.over-blog.com

Alain SARTORI
CMA Escalade
Meilleures Salutations les plus sportives qui soient !!!

mercredi 4 février 2009

Emission du 6 février

Le vendredi 6, sommaire :

-Indy, Michèle et Nadège à la rencontre d'artistes invités par l'association "Les artistes de la diversité et des couleurs" coprésidé par Zayen (artistes comme Cyril Cysko, Myriam Bassala, Olivier Marchand...) : extraits musicaux, interviewes...



- "Plié en 2/2" réalisé par Indy. David invite Indy à découvrir des oeuvres musicales.

- Agenda, infos et débats divers sur les prochaines émissions avec Indy, Michèle, Nadège, Franco.

C'est à 16 h 30 et si vous ne pouvez pas l'écouter en direct surveillez les archives (colonne de gauche) l'émission sera bientôt disponible au téléchargement. Bonne écoute de toute façon !

NOUS ÉCRIRE : AR.FM@VOILA.FR
LE BLOG : HTTP://AUBERVILLIERS-RADIO.BLOGSPOT.COM
ÉCOUTER EN DIRECT : HTTP://WWW.RFPP.NET/SPIP.PHP?RUBRIQUE1