mix carte postale sonore Massy

... émission sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 - les 1er et 3e vendredis du mois, de 16 h 30 à 18 h 00...

mercredi 20 octobre 2010

News letter de nos amis de la Cie Un excursus

Actualités

Photobucket
Programme de Recherches : Oresties Démocraties Itinérantes

L'assemblée régionale d'Ile de France a voté au mois de mai une diminution de 22% de sa subvention à notre cie pour ce programme de recherches. Dans l'attente d'une réponse, le programme reste pour l'heure suspendu.








Résidence à Betchat

Depuis le 1er août 2010, Un Excursus a créé une « antenne résidence » en Ariège dédiée à la marionnette. Dans le charmant hameau de Belloc, un espace - l’ancienne école - est mis à la disposition de la compagnie par la municipalité de Betchat.

Poursuite des résidences de création

>lun.25 oct. au lun.1 nov.
Au commencement...Hymne à Déméter

>lun.13 déc. au jeu.23 déc.
Uju (contes coréens)

Contact pour les résidences :Maëva Grandamme au 05 61 04 88 46








Et maintenant la quatrième partie de la trilogie en Italie

A l'occasion du 50ème anniversaire de la traduction de l'Orestie d'Eschyle par Pier Paolo Pasolini, l'Université de Trento et la ville de Rovereto (Italie) organisent le colloque "Eschillo-Pasolini-Gassman, l'Orestiade di Siracusa 50 anni Dopo" en présence de Fernando Balestra (directeur de l'INDA), Barbara Bouley-Franchitti (Cie Un Excursus), Massimo Fusillo (Université d’Aquila), Giorgio Ierano (Université de Trento), Laura Piazza (Université de Catania) et Margherita Rubino (Université de Genève).
Le film de Barbara Bouley-Franchitti Et maintenant la quatrième partie de la trilogie sera présenté à l'Université de Sciences Cognitives de Rovereto et à l'Université de Sciences Humaines de Trento.

>jeu.11 nov. I 16h Trento

>ven.12 nov. I 18h Rovereto








Ateliers radio « Enquêtes de Clichés »

Diffusion radiophonique dans l'émission ARFM de la restitution des ateliers radio du projet Enquêtes de Clichés mené à Aubervilliers en juillet dernier. Ce projet à l'initiative de la ville d'Aubervilliers, à travers les coordinations des quartiers Landy et Sadi Carnot, a été animé pour Un Excursus par Nadège Milcic.

>ven.15 oct. I 16h30 à 18h00 FPP 106.3 ou www.rfpp.net








En préparation

Photobucket
Né(e)s de ta lèvre, mémento d'un théâtre du dépassement

Un quatuor sur scène et plusieurs artistes-témoins à l’écran (parmi lesquels Jeanne Balibar, Philippe Torreton, Julie Brochen, Eric Génovèse, Cécile Samie et Frédéric Fisbach), tous NE(E)S DE LA LEVRE de l’enseignement de Madeleine Marion, se relayent, dans un aller retour « in vivo-in vitro », afin de rendre pleinement active, le temps d’une soirée, la mémoire de cette pédagogue.

Mise en scène par Barbara Bouley-Franchitti, conseiller artistique Gaël Baron, les comédiens Renaud Danner, Marie Desgranges, Marion Casablanca (en cours) & avec la voix de Madeleine Marion.

Si vous désirez devenir co-producteur de ce spectacle ou nous aider à ce qu'il voit le jour, contactez nous un.excursus@wanadoo.fr







Projets en cours

Cartes Postales Sonores

Animé par Nadège Milcic assistée de Véronica Collati

Au lycée du parc Vilgénis à Massy Palaiseau, une classe de seconde professionnelle participera à une dizaine de séances en vue de composer des cartes postales sonores sur le thème "mon lycée, ma ville, son environnement".

>oct. 2010 à déc. 2010








Correspondances Sonores

Animé par Nadège Milcic assistée de Véronica Collati

2ème édition de nos ateliers "Correspondances Sonores", cette année le collège Anne Franck d'Antony et un collège de Yaounde au Cameroun (en cours) seront mis en relation. Une classe de 5ème échangera des "lettres sonores" avec une autre classe du même niveau de l'autre côté de l'océan.

>nov. 2010 à juin 2011








Atelier Image fixe, image mobile

Marie Tavernier poursuit ses ateliers "Image fixe, Image mobile" au Lycée Henri Wallon à Aubervilliers, Marie intervient sur l'écriture, la mise en image et le montage de films courts qui mettent en scène la parole. A partir d'écoute de témoignages, les élèves imaginent le dispositif mis en place. Nourris des possibles, ils écrivent leurs projets de court métrage, tournent et s'initient au montage.

>nov. 2010 à juin 2011








Atelier théâtre / Hôpital de jour du Perreux (94)

Tous les vendredis, Gaëlle Le Courtois (comédienne diplômée du TNS) anime avec passion et patience cet atelier théâtre. Elle re-commence, re-dit d’une autre manière, répète, ré-apprend afin que les enfants convergent vers une représentation, où chacun, avec ses peurs et son courage, se dressera sur le plateau face aux regards de l’Autre.

>sept. 2010 à juin 2011







Conversation avec...

Le photographe Nicolas Treatt

Dans le cadre de notre programme de recherches survivance des rites théâtraux (mémoires et vagabondages) nous avons interviewé le photographe de théâtre Nicolas Treatt. Voici un extrait de cette interview réalisée par Barbara Bouley-Franchitti, assistée à la technique par Nadège Milcic.
L'intégralité de cette interview sera diffusée dans l'émission ARFM 3 décembre, à partir de 16h30, sur FPP (106.3 ou www.rfpp.fr)


Le plasticien et scénographe Joël Mpah Dooh

Barbara Bouley-Franchitti : J’ai envie de faire une première parenthèse sur un mot qui vous caractérise particulièrement : c'est le mot « indépendance ». Parce que vous, Nicolas, étiez un photographe indépendant. C'est quoi être un photographe indépendant en 1950, au 20ème siècle, on va dire ? Et aujourd'hui est-ce que vous pensez que c'est possible d'être un photographe indépendant ?
Nicolas Treatt : oui, j'ai toujours été un photographe indépendant parce les photos étaient faites par moi, de la prise de vue au développement des pellicules jusqu’à ces bouts de papiers qui deviennent une image. C'est tellement merveilleux de travailler la photo de A à Z. Travailler seul, à mon avis, c'est le seul moyen pour s'en sortir dans la vie. J’ai eu, une fois ou deux, des jeunes gens qui voulaient apprendre absolument la photo à ma façon. Quand ils ont vu l’immensité de la tâche, ils ont trouvé ça beaucoup trop compliqué, beaucoup trop dur et ont laissé tomber très rapidement. Le travail, que je faisais alors, était un travail méticuleux, d’un autre âge et cela demandait beaucoup de temps et d’efforts.
BBF : Le fait d'être indépendant et de travailler l'objet de A à Z contribue certainement à que ce travail devienne une œuvre d’art. Chacune de vos photographies - et beaucoup de gens qui travaillent dans le théâtre le pensent aujourd’hui - sont des œuvres d'art. (…) Etes vous conscient de l’empreinte vous avez laissée dans le monde du théâtre ?
NT : rires...Les dinosaures faisaient un trou quand ils marchaient, non ? Est-ce que j'ai fait un trou quelque part ? Ca, je ne sais pas...
BBF : Et bien moi je peux vous dire que l'empreinte est immense. L'empreinte que vous laissez avec les photos que vous avez réalisées de nombreuses œuvres théâtrales, c’est comme une mémoire, une part de notre mémoire. Vous avez photographié les travaux des plus grands metteurs en scène du 20ème siècle, de Patrice Chéreau à Jean-Louis Barrault en passant par Antoine Vitez et Jean-Pierre Vincent. Je n'en donne ici que quatre mais il y a des dizaines et des dizaines de metteurs en scène dont vous avez suivi les travaux. Quelle est la rencontre théâtrale la plus marquante pour vous ?
NT : C'est très difficile de faire un choix, à vrai dire, parce qu'il y a eu tellement de rencontres avec des metteurs en scène depuis cinquante ans. Peut-être que je garde aujourd’hui un souvenir plus précis du travail de Jean-Louis Barrault et d’Antoine Vitez. Mais il y en a plein... et chacun a quelque chose à dire d'une certaine façon qui est différent de l'autre. On ne peut pas dire, en tout cas, celui-ci est le meilleur de tous. J’ai suivi le travail de Patrice Chéreau depuis son premier spectacle. J'ai beaucoup aimé le début de sa


carrière parce qu’à chaque spectacle, il changeait complètement de mise en scène. Il était dans une constante invention, jusqu'à un certain moment où il est devenu, excusez-moi du terme, banal comme tous les autres. Alors j'ai arrêté là.
BBF :
Si vous arrêtez quand ça devient banal, est-ce que cela signifie vous cherchez l'inédit ? Le renouveau théâtral ?
NT : Je n’ai pas le droit de dire cela. Quand je fais des photos, je ne me fis pas à la mise en scène ou à l’espace ; Ce n’est pas cela qui me passionne. Je ne suis pas avec les autres photographes présents dans la salle. Je suis indépendant et seul dans mon coin. Je n’ai pas de commande à faire pour quelqu’un. Je choisis les prises de vues qui m'intéressent ; un point de vue sur les personnages et sur les acteurs. Mes photos de mises en scène sont, pour moi, uniquement documentaires ; ça n'a aucune valeur artistique, ce n’est pas mon genre.
BBF : Quel est votre genre, alors ? Si ce ne sont pas les photos de mises en scène, les photos de scénographie. Qu’est-ce qui vous intéresse : photographier les gens ?
NT : Ce sont les photos de visages. Des comédiens, bien sûr, la plupart du temps. Regardez dans mon petit bouquin : Les portraits de Michel Simon, ce sont des monuments. Et puis, je crois que chaque être humain a un moment d'expression qui vaut la peine d’être photographié. Les visages sont les plus riches...
BBF : Paysages ?
NT : Paysages si vous voulez... Les plus vastes...Il y a tellement de choses à trouver dans l’énigme des visages. Dans n'importe quel visage. Quand quelqu'un vous dit qu'il n'est pas photogénique, c’est faux. La photogénie n'existe pas. On ne peut pas nier ça. Chaque individu a des moments de beauté à l'intérieur de lui. Je ne parle pas ici de l’apparence, du maquillage, du type des yeux, du nez ou de choses comme ça, mais de cette beauté intérieure qui jaillit par les yeux. L'expression des yeux, c'est très important dans la vie. Et c’est cette beauté là que j’ai tout le temps cherché dans mes photos.
BBF : Vous, Nicolas, vous avez un regard droit. Vous regardez toujours les gens dans les yeux. C'est une petite parenthèse personnelle.
NT : J'ai toujours essayé d’être droit dans ma vie et puis je regarde les gens dans les yeux parce que je n'ai pas peur des critiques. C’est quelque chose d’important d'être direct avec quelqu’un, non ?
BBF : Je suis entièrement d’accord. Si vous aviez un conseil à donner à un jeune photographe qui veut être indépendant aujourd'hui, que lui diriez-vous ?
NT : Niet...rires...Pas aujourd'hui, aujourd'hui ce n'est plus possible d’être photographe indépendant... rires


Depuis sa création par le metteur en scène Barbara Bouley-Franchitti en 1999, la compagnie Un Excursus conçoit des programmes de recherches et met en œuvre des chantiers-laboratoires qui réunissent plusieurs disciplines artistiques. Des longs travaux de réflexions, menés par des universitaires et des artistes reconnus ou amateurs, naissent des espaces ou des lieux inédits de représentations et plusieurs spectacles-essais traversés par les arts vivants et visuels. Comme un voyage poétique incertain, son parcours est constitué d’excursions expérimentales et non d’une succession de productions. Consciente du rôle pédagogique et philosophique de l’art, l’association œuvre pour la mise en place d’initiatives artistiques innovantes et pérennes en faveur de l’accès de tous les jeunes, notamment des plus défavorisés aux formations artistiques d’envergure tant en France qu’en Afrique.

Un Excursus est conventionnée par la région IDF,
subventionnée par le CG 92 et sur projet par le CG 93 et la ville d’Aubervilliers.

Contacts Un Excursus
un.excursus@wanadoo.fr
01 64 48 69 34

Pour vous désinscrire de cette newsletter cliquez ici et envoyez le message

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très actifs vos Zamis! j'aime +++++
Je vais aller visiter leur site!
A +